DAGAND Adrien Jean
descendant de Gros Guillaume (Allèves 1591-1673)
Par
Charles (1643-1710) François (1683-1758) Joseph (1720-1783) Antoine
(1750-1865)
Antoine
(1791-1866) Pierre Claude (1820-1894)
mort pour la France le 07 septembre 1914
à Etrépilly - Marne
François Daniel
DAGAND, né le 06 septembre 1858 à Annecy et son frère Antoine, né le 11 février
1850 à Annecy, fils de Pierre (dit Claude) et d'Antoinette RICHARD, s'installent
à Paris.
François Daniel,
employé des recettes, semble demeurer à Malakoff où il épousera Anna Virginie
DENIS et où naitront Adrienne, Jeanne et Fernand Francis. La famille s'installe
ensuite au 118, rue d'Aboukir à Paris lorsque son épouse, Anna Virginie DENIS,
décède le 06 septembre 1889 après avoir donné naissance le 30 août à Daniel
(dit Raymond). François Daniel se remarie avec Marie Emilie BLANC, née le 07
août 1869 à Paris (15).
De cette deuxième
union naitra Adrien Jean, le 02 novembre 1891.
On retrouve la famille à Kouba (Algérie) en 1900, lieu du décès, à 14 ans, de
Fernand Francis. Puis la famille s'installe au 25 rue Dupetit Thouars à Alger
où naitront Georges Fernand le 25 août 1902, puis Lucie le 02 novembre 1905
et André Emile le 15 octobre 1906.
Incorporé au 4ème
bataillon d'action d'Oran, le sergent Adrien Jean, matricule 7859, est affecté
à la 15 ème Compagnie. Son bataillon et le 14ème bataillon de réserve d'Oran
débarquent à Cette le 17 août 1914 et arrivent à Montpellier le 19. Le lendemain
le Lieutenant Colonel DUBUJADOUX prend le commandement du 2ème Régiment de marche
de Zouaves qui vient de se constituer, le commandement du 4ème Bataillon étant
confié au Commandant D'URBAL.
Le 2ème de zouaves
participe à la première bataille de la marne :
" JMO - 7 septembre 1914 - A 4heures du matin, départ du Régiment. A 5h30
l'ordre d'attaque est donné : le Régiment formé par les Bataillons successifs
(4°, 14°, 12°) marchant à 600 mètres de distance les uns des autres, doit se
porter dans la direction Gringy, Barcy, Etrépilly, Trocy, en liaison à droite
avec le bataillon De Montluc (de la 89° Brigade) mis à la disposition de la
90°. Chaque Bataillon se forme en colonne double largement espacée. La marche
se poursuit jusqu'à la Côte 124 (N.E. de Barcy) sous le feu constant de l'artillerie
ennemie. Les pertes sont encore relativement faibles. Le 12° Bataillon est maintenu
en réserve à Barcy. 9 heures : Le Régiment franchit la Côte 124 ; le 4° Bataillon
à droite, le 14° Bataillon à gauche : chaque Bataillon a deux Cies en première
ligne et deux Cies en soutien. La progression se fait
en terrain absolument découvert, sous le feu des mitrailleuses qui déciment
les troupes malgré des bonds de 10 mètres. Le régiment arrive ainsi à
800 mètres à l'Ouest Etrépilly, la gauche appuyée à la route Etrépilly-Marcilly
; mais très éprouvé il doit stopper. Une tranchée est établie sur la côte 124,
face à l'Est et occupée par une troupe panachée de Zouaves et de Tirailleurs.
Malgré un bombardement incessant de tout le plateau de la côte 124, le Régiment
reste sur ses positions jusqu'au soir. En première ligne : 4° Bataillon à droite,
14° Bataillon à gauche. En seconde ligne : 12° Bataillon à Barcy. Pendant la
nuit du 7 au 8 septembre , les survivants du 4° Bataillon, sous le commandement
du Lieutenant-colonel DUBUJADOUX font une attaque du village d'Etrépilly. Le
14° Bataillon appuie l'attaque à gauche du village, puis s'installe pour la
nuit, barrant la route d'Etrépilly-Marcilly, à la hauteur de la Raperie. "
C'est au
cours de cette attaque sur Etrépilly que le zouave Adrien Jean DAGAND perdra
la vie ainsi que Lieutenant Colonel DUBUJADOUX et le Commandant D'URBAL à la
tête de leurs hommes.
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