MERMET Victor est né à allèves le 27 avril 1876, fils de François et de CLERC
Louise Marie.
Il avait épousé DAGAND Anne Jeanne Alexandrine, fille de
François, d'où sont issus deux garçons :
= Marcel, né en 1903, qui épousera Marthe BOGET, dont
descendance.
= Maxime, né en 1906, qui épousera Yvonne SANSON, dont
descendance.
Matricule 248 au recrutement d'Annecy, il est incorporé au
52ème régiment d'Infanterie.
Victor MERMET
(le tribunal d'Annecy, après examen des pièces, le déclare
Mort pour la France le 5 novembre 1914).
Extraits de l'historique du 52
régiment d'infanterie relatant les dures journées des 31 octobre et 1er novembre 1914 :
A 11 heures, le capitaine MARTIN
lance la 11e compagnie en contre-attaque dans le village, une section par le
nord, trois sections par le sud. La progression de l'ennemi qui est parvenu
jusqu'à 150 mètres à l'est de la Place est définitivement arrêtée. Les
Allemands, s'installent dans les maisons et s'y organisent : de là ils tirent
sur les tranchées qu'ils prennent d'enfilade. Le capitaine FAUX, commandant le
3e bataillon, le lieutenant ROUX, pris sous un tas de cadavres, ne peuvent
faire un mouvement, l'ennemi tirant sur tout ce qu'il voit remuer. Deux
sections de réserve de la 10e compagnie sont engagées pour s'appuyer à celles
de la 9e qui n'ont pas cédé et pour se rabattre par les vergers sur les maisons
du côté sud de la rue. A midi, la 2e compagnie, réserve de brigade au bois
Caire, vient renforcer le centre de la 11e compagnie. Puis, entre 14 et 15
heures, l'arrivée d'une compagnie du 14e bataillon de chasseurs et d'une
compagnie du 7e bataillon de chasseurs va permettre les efforts successifs
réussissant à refouler l'ennemi de la
partie sud de la rue de Chaumes et réoccuper une partie des tranchées.
Une contre-attaque de trois
compagnies du 53e bataillon de chasseurs sera lancée à la tombée de la nuit
dans la partie nord de la rue de Chaumes. Le mouvement étant arrêté par le feu
d'un groupe occupant une maison isolée, on amène à bras une pièce de 75 du 2e
R.A à 40 mètres de la maison: la pièce tire quelques obus, les chasseurs
peuvent occuper la maison où ils trouvent de nombreux morts et blessés.
Le 1er novembre au matin, la
progression reprend lentement, elle se continue toute la journée maison par
maison. A 16 heures le capitaine MARTIN, commandant le secteur, se jette à la
tête d'une patrouille de chasseurs dans la dernière tranchée qui est
immédiatement réoccupée. Le 31 octobre après deux assauts meurtriers, l'ennemi
avait réussi à s'emparer des tranchées de la cote 101 dont les défenseurs
étaient submergés par des for ces très supérieures. Néanmoins, un nouvel
assaut, dans la soirée, a pu être brisé ainsi que les attaques du lendemain.
Pendant toutes ces attaques il
faut signaler plus particulièrement la section de l'adjudant COUSSON. 5e
compagnie, qui occupait en poste avancé une tranchée sur le chemin du
Pressoir-Nord. Cette section, noyée dans les attaques, résiste énergiquement,
perd les trois quarts de son effectif, mais garde sa tranchée.
Le 2 novembre au soir, le
régiment a repris toutes ses positions, sauf les tranchées de la cote 101 qui,
d'ailleurs, n'avait été occupée que le 30, tardivement sans pouvoir être
organisée. Le 52e avait fourni un effort considérable, barrant la route à des
troupes de deux divisions; les numéros relevés sur les morts ont permis de
constater que nous avions eu affaire aux 60e. 70e. 17e. 174e. 137e et 138e
régiments.
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